Sommes-nous formés à la non-réussite?

Il y a une question qu’il serait bon de se poser:

Comment réussir professionnellement avec des croyances telles que:

  • Pour gagner beaucoup, il faut travailler beaucoup.
  • Il faut faire un choix entre vie de famille et carrière professionnelle.
  • Il n’y a que les professions de type assurances et banques qui payent bien.
  • Impossible de gagner 10 000 euros par mois si je suis coiffeuse.
  • Il n’y a que les gens sans scrupule qui réussissent.
  • Pour évoluer dans une entreprise, il faut jouer des coudes.
  • Sans piston, pas de bon poste.
  • Si vous avez plus d’argent, d’autres en auront moins.

Comme moi et beaucoup d’autres, vous avez probablement été éduqués avec des croyances que les choses sont difficiles, que ce n’est pas simple de gagner de l’argent, que seuls quelques malins réussissent quand les autres crèveront toujours de faim.

Nos éducateurs nous ont formés malgré eux à l’échec et à la difficulté.

Qui sont nos éducateurs?

Des entrepreneurs prospères? Des coachs? Des entraineurs sportifs de haut niveau? Des Milliardaires?

NON.

Ce sont des salariés modestes qui ont toujours eu du mal à boucler les fins de mois et qui nous ont transmis des croyances qui n’étaient pas du tout des vérités, mais des points de vue personnels, négatifs et contre productifs.

Aujourd’hui, nous nous baladons avec des croyances, que nous avons prises pour des vérités et qui nous empêchent chaque jour de vivre nos rêves de réussite, de facilité et d’abondance.

Personnellement lorsque j’entends parler ma mère, je ne suis pas du tout étonné d’avoir galéré pendant 30 ans et d’avoir à ce point dépensé toute mon énergie pour rien ou pas grand-chose. Dès qu’il s’agit de travail, elle n’envisage les choses que sous l’angle de la difficulté ou du labeur. Elle n’attend qu’une chose, les vacances, les weekend, ou la retraite, comme si les heures passées derrière son bureau étaient si usantes et ne pouvaient pas lui apporter de plaisir.

Avant de faire mon travail personnel et de comprendre tout ce que je vous raconte ici, il m’est arrivé de gagner correctement ma vie. Mais à quel prix ? J’étais persuadé qu’il fallait en baver, alors j’en bavais. L’argent me coulait entre les doigts. Que croyez-vous que j’avais dans la tête sinon, qu’il fallait suer pour gagner un peu d’argent et que de toute façon, sitôt gagné, ça partait directement dans les factures.

Vous ne pouvez pas savoir quelle est la puissance d’une pensée lorsqu’elle est fermement ancrée dans nos têtes!

Ou du moins si ! Vous pouvez le savoir !

Il suffit de changer cette pensée et de voir les conséquences.

Vous n’avez qu’une seule chose à faire pour vous séparer des croyances de vos éducateurs, il faut DESAPPRENDRE.

Ce n’est pas si compliqué, au contraire! Vous allez voir comme c’est simple.

Pour désapprendre, il faut faire la part des choses entre les pensées qui appartiennent à nos éducateurs et celles qui sont réellement à vous.

Pour faire le tri, il existe plusieurs exercices, mais en voici un plutôt efficace :

L’exercice s’appelle JE DEVRAIS :

Pour faire cet exercice, munissez-vous d’une feuille et notez :

1/ Faites une liste des « JE DEVRAIS… » et mettez-y tout ce que vous devriez faire pour sortir de votre problème. Ça marche pour les problèmes financiers mais aussi pour tous les autres, sentimentaux, familiaux…

Dans cette liste, vous pouvez écrire par exemple : « Pour régler mon problème d’argent, je devrais… Trouver un bon travail, avoir une deuxième activité, faire des économies, arrêter de fumer… »

2/ Après la liste des Je devrais… Faites la liste des « PARCE QUE… »

Dans cette deuxième liste, vous pouvez écrire par exemple : « Parce que je vais finir à la rue, Parce que c’est normal de bosser, Parce que… »

3/ La troisième liste, c’est la liste des « POURQUOI JE NE LE FAIS PAS… » :

Dans cette troisième liste, vous pouvez écrire par exemple : « Je ne le fais pas parce que j’ai la flemme, parce que j’ai pas de diplôme, parce que je suis nul, parce c’est la crise… »

Une fois que vous avez terminé ces trois listes, vous pouvez être certains que vous avez sous les yeux 90% des pensées qui ne vous appartiennent pas.

Tout cet amas de pensées négatives n’est pas à vous!! C’est à vos éducateurs qui n’ont rien trouvé de mieux à vous dire que « il faut », « attention », « sinon », « ça va mal finir », « fais un effort »….

Bref, des éducateurs qui vous ont appris que ce sont les efforts qui paient, que tout est difficile et que vous êtes un flemmard ou un opportuniste quand vous choisissez des systèmes qui fonctionnent plutôt que de vous compliquer la vie.

Je vais vous prouver que j’ai raison, en vous demandant de faire une quatrième liste :

4/ C’est la liste des « MAIS MOI, CE QUE J’AIME, C’EST… »

Mettez dans cette liste ce que vous aimez vraiment faire (chanter, bricoler, conduire….). Mettez tout ce que vous aimez faire même si ça ne correspond pas forcément à un métier.

5/ Et dans une dernière liste, écrivez « PARCE QUE JE SUIS…. »

C’est une liste ultime mais très révélatrice. Lâchez-vous, écrivez ce que vous pensez que vous êtes vraiment !

« Parce que je suis Libre ! Heureux ! En bonne santé ! Intelligent ! Drôle ! Talentueux !!!!!… »

Comprenez que ce que vous avez écrit dans les trois premières listes constitue la totalité des choses que vous avez retenue de vos éducateurs et qui vous tient amarré au port, accroché par terre, qui vous coupe les ailes.

Ces pensées constituent avec le temps « La conscience de pauvreté ». Chaque fois que vous vous levez le matin, jusqu’au moment où vous vous couchez le soir, vous traînez avec vous cette satanée conscience de pauvreté.

Il n’y a pas 3% de pensées à vous dans le sac de votre conscience de pauvreté, mais que des recommandations inutiles que vous trimballez partout avec vous, en allant chercher du travail, demander une augmentation, en faisant vos comptes, en réfléchissant à votre avenir, à l’avenir de vos enfants !

Mon sac à moi faisait 100 fois mon poids, je l’ai traîné pendant 30 ans, jusqu’au jour où un expert en psycho synthèse m’a aidé à regarder ce qu’il y avait dedans.

Surprise ? Même pas ! Tout m’est apparu tellement clair. Comment je pouvais réellement espérer m’en sortir dans la vie avec autant de croyances néfastes pour moi ? Comment pouvais-je appréhender une vie confortable et pleine de joie, alors que je ne traînais que des jugements sur mes capacités et que j’étais persuadé d’être un imposteur chaque fois que je réussissais quelque chose?

Et vous ? Que contient votre sac?

Que contient votre conscience de pauvreté?

Êtes-vous étonnés de ce qu’il contient?

Êtes-vous étonnés que votre situation actuelle soit problématique?

Dans quel autre domaine est-elle problématique?

Recommencez l’exercice des listes, en focalisant sur votre vie sentimentale, familiale, sociale ou autre… Vous comprendrez vite ce que vous traînez avec vous et pourquoi certains domaines de votre vie sont si compliqués à gérer.

Voilà ce que je voulais signifier lorsque je vous disais que nous sommes formés à l’échec.

Vous n’en étiez pas conscients, peu de gens le sont et pourtant, voyez comme il faut juste un peu gratter pour savoir ce qui bloque aux entournures.

Maintenant que nous savons que nos éducateurs nous ont formé à la non réussite (sans le vouloir vraiment), que faire ?

Pardonner !

Prenez la responsabilité de vos croyances, car finalement, ce sont les vôtres, c’est vous qui avez décidé de croire à tout ça. Vous étiez petits, certes! Vous étiez inconscients, certes! Mais en grandissant, vous n’avez jamais remis ces croyances en question? Pourtant, vous pouviez! Cela ne dépendait que de vous… Ce sont donc VOS croyances.

Une fois que vous avez pris votre responsabilité, changez ces pensées par des pensées pleines d’enthousiasme, d’énergie positive, de foi en vous, en vos capacités…

Là, vous verrez votre monde se transformer et la réussite arriver.

Bien à vous,

Laurent Marchand.

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