Pourquoi grossit-on lorsqu’on arrête de fumer ?

Peu de spécialistes ont véritablement répondu à cette question. La réponse la plus répandue, c’est que le fumeur compense ce qu’il mettait à la bouche par autre chose qui se met à la bouche et il est logique que ce soit de la nourriture.
Cette théorie est remise en question depuis quelques années, exactement depuis la sortie du livre d’Allen Carr, « La méthode simple pour en finir avec la cigarette ».

Allen Carr n’avait pas de point de vue particulier sur la question dans son livre, en tout cas rien de véritablement étudié et développé. En revanche, il a opéré une révolution dans l’analyse des réflexes du fumeur et c’est cette révolution qui a fait avancer les recherches.

Allen Carr a démontré qu’on ne fumait pas par plaisir, mais pour coller à une certaine image qu’on aurait envie de donner de nous ; l’image de ces personnages forts et sûrs d’eux avec du caractère, libres et assumés. Des profils mitraillés aux yeux et aux oreilles des gens du monde entier par les publicitaires, le cinéma, la télévision, les magazines, les stars, la mode… tous ces métiers portés par l’image et notamment ceux qui font la promotion de ce qu’on doit être ou non. Il a donc démontré qu’en fumant on cherchait à devenir plus important, plus adulte, plus viril, plus indépendant, plus élégant, plus mystérieux… C’est sur ce dernier point qu’il a opéré un bouleversement, probablement sans le savoir.
Parce que cette façon de concevoir l’utilité sociale de la cigarette et l’analyse des désirs cachés du fumeur (pourquoi supporter de sentir mauvais, de brûler ses vêtements, d’avoir les doigts jaunes et une haleine déplorable, sinon pour y gagner en charisme ?) permet d’avancer sur d’autres sujets et notamment le sujet du poids.

Quel rapport me direz-vous ?
Il se trouve que depuis près de sept ans, je travaille à l’élaboration d’un programme de retour à l’équilibre pondéral (perte de poids) et qu’à travers mes recherches, j’ai eu à me confronter au problème de poids après l’arrêt complet de la cigarette.
Moi-même touché par le problème et avec l’aide de mes « cobayes », nous nous sommes focalisés sur la question, dépensant notre énergie à en comprendre le principe.

Après quelques mois, notre analyse est tombée :
Ce n’est pas le geste de mettre quelque chose à la bouche qui est remplacé par la nourriture.
Ce n’est pas non plus le sentiment ou le besoin d’avaler quelque chose.
Ce n’est pas le manque ressenti après l’arrêt de la nicotine qui suscite le désir de manger.
Non, c’est le besoin d’être plus important.

Avant, la cigarette nous permettait d’Être remarqués : les gens vous sentent, évitent votre cendre, le bout brûlant de la cigarette…
En arrêtant, vous n’avez plus d’outils pour Être remarqués, c’est même la première chose dont se plaignent les ex-fumeurs, ils avaient le sentiment d’appartenir à un « groupe ».

Le moyen le plus radical d’être plus visible, c’est de grossir.
La nourriture ne compense pas la nicotine, ni le geste, ni la sensation.
La nourriture compense le déficit de personnalité.

10 ans plus tard, je peux affirmer que le surpoids est généré par le désir d’être. Nous savons que le cerveau et l’estomac communiquent par le système limbique émotionnel. Ils s’échangent des millions d’informations sur ce qu’il faut stocker, ce qu’il faut transformer et ce qu’il faut éliminer. Les pensées inconscientes guident le cerveau et le poussent à donner tel ou tel ordre. Le corps est le premier affecté par la qualité de ces ordres. L’émotion amoureuse tord le ventre, on le sait, s’imaginer en train de mâcher du papier aluminium fait mal aux dents… et pourtant, rien n’est précisément réel, physique. Pourquoi, lorsque le cerveau communique avec l’estomac, il ne lui donnerait pas l’ordre de stocker ce qui est rassurant symboliquement : le sucre, les graisses, autrement dit l’amour, l‘opulence…

En arrêtant de fumer, ce n’est pas le manque de nicotine que vous déclenchez, c’est le manque d’importance.

Vous voulez éviter de grossir en arrêtant la cigarette ?

Travaillez parallèlement sur vous, développez votre estime personnelle.

Servez-vous des affirmations suivantes :
Je suis en paix, je m’aime.
Je suis libre d’être moi-même.
L’univers prend soin de moi.
Je suis une personne unique et pleine d’amour.
Je suis en pleine santé, je déborde d’énergie.

LM

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